2003-03-14 15:34:33I lo^a hon des)el
Slaven Waelti 26 juillet 1999
I
Tristesse, lumière
le soir passe
d'un siècle
en une heure
les tilleuls sont en fleurs
nous avions toutes les allures
d'un retour
mais nous ne pouvions que partir
l'horizon
-à vrai dire ne nous tolérait qu'au delà
des frontières.
II
Mais Dieu que les branches étaient belles
dans leur fourrures
de bourgeons
J'ai prié
qu'on me garde
un rameau
pour témoin
Car l'exile avançait à nouveau
aussi proche de nous
qu'au matin
III
Ton sac
à dos
était lourd
comme un arbre
et, dense, la pluie
approchait
le chemin engloutissait
la maison
nous n'avions plus qu'une heure
de lumière
pour se souvenir de chaque instant.
IV
Je passe sous le tilleul
au milieu de la cour
de la maison
Je me souviens
y être passé déjà
les jours sous un rai de lumière
et je sais que j'y reviendrai
même vieilli, ridé
les yeux écossés d'un rayon
Slaven Waelti 26 juillet 1999
Tristesse, lumière
le soir passe
d'un siècle
en une heure
les tilleuls sont en fleurs
nous avions toutes les allures
d'un retour
mais nous ne pouvions que partir
l'horizon
-à vrai dire ne nous tolérait qu'au delà
des frontières.
II
Mais Dieu que les branches étaient belles
dans leur fourrures
de bourgeons
J'ai prié
qu'on me garde
un rameau
pour témoin
Car l'exile avançait à nouveau
aussi proche de nous
qu'au matin
III
Ton sac
à dos
était lourd
comme un arbre
et, dense, la pluie
approchait
le chemin engloutissait
la maison
nous n'avions plus qu'une heure
de lumière
pour se souvenir de chaque instant.
IV
Je passe sous le tilleul
au milieu de la cour
de la maison
Je me souviens
y être passé déjà
les jours sous un rai de lumière
et je sais que j'y reviendrai
même vieilli, ridé
les yeux écossés d'un rayon
Slaven Waelti 26 juillet 1999