2007-12-14 18:46:25YV
Le Petit Prince
http://tw.youtube.com/watch?v=QoOkiDgvt2w
有一年,有一個寫字很美很美的學生在畢業前夕跟 YV 說:「我就是妳馴服的那一隻狐狸。」
YV 認為這就是一個老師一生所能接受的最大榮耀。
Le Petit Prince
CHAPITRE XXI
C’est alors qu’apparut le renard.
-Bonjour, dit le renard.
-Bonjour, repondit poliment le petit prince, qui se tourna mais ne
vit rien.
-Je suis la, dit la voix, sous le pommier.
-Qui es-tu? dit le petit prince. Tu es bien joli…
-Je suis un renard, dit le renard.
-Viens jouer avec moi, lui proposa le petit prince. Je suis
tellement triste…
-Je ne puis pas jouer avec toi, dit le renard. Je ne suis pas
apprivoise
-Ah! Pardon, fit le petit prince.
Mais apres reflexion, il ajouta :
-Qu’est-ce que signifie ”apprivoiser”?
-Tu n’es pas d’ici, dit le renard, que cherches-tu?
-Je cherche les hommes, dit le petit prince.Qu’est-ce que
signifie ”apprivoiser”?
-Les hommes, dit le renard, ils ont des fusils et ils chassent.
C’est bien genant! Il elevent aussi des poules. C’est leur seul
interet. Tu cherches des poules?
-Non, dit le petit prince. Je cherche des amis.Qu’est-ce que
signifie ”apprivoiser”?
-C’est une chose trop oubliee, dit le renard. Ca signifie ”Creer
des liens…”
-Creer des liens?
-Bien sur,dit le renard. Tu n’es encore pour moi qu’un petit
garcon tout semblable a cent mille petits garcons. Et je n’ai pas
besoin de toi. Et tu n’a pas besoin de moi non plus. Je ne suis
pour toi qu’un renard semblable a cent mille renards. Mais, si tu
m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour
moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde…
-Je commence a comprendre, dit le petit prince. Il y a une fleur…
je crois qu’elle m’a apprivoise…
-C’est possible, dit le renard. On voit sur la Terre toutes sortes
de choses…
-Oh! ce n’est pas sur la Terre, dit le petit prince. Le renard
parut tres intrigue :
-Sur une autre planete ?
-Oui.
-Il y a des chasseurs sur cette planete-la ?
-Non.
-Ca, c’est interessant! Et des poules ?
-Non.
-Rien n’est parfait, soupira le renard.
Mais le renard revint a son idee :
-Ma vie est monotone. Je chasse les poules, les hommes me chassent.
Toutes les poules se ressemblent, et tous les hommes se ressemblent.
Je m’ennuie donc un peu. Mais si tu m’apprivoises, ma vie sera
comme ensoleillee. Je connaitrai un bruit de pas qui sera different
de tous les autres. Les autres pas me font rentrer sous terre. Le
tien m’appelera hors du terrier, comme une musique. Et puis
regarde! Tu vois, la-bas, les champs de ble? Je ne mange pas de
pain. Le ble pour moi est inutile. Les champs de ble ne me
rappellent rien. Et ca, c’est triste! Mais tu a des cheveux couleur
d’or. Alors ce sera merveilleux quand tu m’aura apprivoise! Le
ble, qui est dore, me fera souvenir de toi. Et j’aimerai le bruit
du vent dans le ble…
Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince :
-S’il te plait… apprivoise-moi! dit-il.
-Je veux bien, repondit le petit prince, mais je n’ai pas beaucoup
de temps. J’ai des amis a decouvrir et beaucoup de choses a
connaitre.
-On ne connait que les choses que l’on apprivoise, dit le renard.
Les hommes n’ont plus le temps de rien connaitre. Il achetent des
choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n’existe
point de marchands d’amis, les hommes n’ont plus d’amis. Si tu
veux un ami, apprivoise-moi!
-Que faut-il faire? dit le petit prince.
-Il faut etre tres patient, repondit le renard. Tu t’assoiras d’
abord un peu loin de moi, comme ca, dans l’herbe. Je te regarderai
du coin de l’oeil et tu ne diras rien. Le langage est source de
malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t’asseoir un peu plus
pres…
Le lendemain revint le petit prince.
-Il eut mieux valu revenir a la meme heure, dit le renard. Si tu
viens, par exemple, a quatre heures de l’apres-midi, des trois
heures je commencerai d’etre heureux. Plus l’heure avancera, plus
je me sentirai heureux. a quatre heures, deja, je m’agiterai et m’
inquieterai; je decouvrira le prix du bonheur! Mais si tu viens n’
importe quand, je ne saurai jamais a quelle heure m’habiller le
coeur… il faut des rites.
-Qu’est-ce qu’un rite? dit le petit prince.
-C’est quelque chose trop oublie, dit le renard. C’est ce qui fait
qu’un jour est different des autres jours, une heure, des autres
heures. Il y a un rite, par exemple, chez mes chasseurs. Ils dansent
le jeudi avec les filles du village. Alors le jeudi est jour
merveilleux! Je vais me promener jusqu’a la vigne. Si les chasseurs
dansaient n’importe quand, les jours se ressembleraient tous, et je
n’aurait point de vacances.
Ainsi le petit prince apprivoisa le renard. Et quand l’heure du
depart fut proche :
-Ah! dit le renard… je preurerai.
-C’est ta faute, dit le petit prince, je ne te souhaitais point de
mal, mais tu as voulu que je t’apprivoise…
-Bien sur, dit le renard.
-Mais tu vas pleurer! dit le petit prince.
-Bien sur, dit le renard.
-Alors tu n’y gagnes rien!
-J’y gagne, dit le renard, a cause de la couleur du ble.
Puis il ajouta :
-Va revoir les roses. Tu comprendras que la tienne est unique au
monde. Tu reviendras me dire adieu, et je te ferai cadeau d’un
secret.
Le petit prince s’en fut revoir les roses.
-Vous n’etes pas du tout semblables a ma rose, vous n’etes rien
encore, leur dit-il. Personne ne vous a apprivoise et vous n’avez
apprivoise personne. Vous etes comme etait mon renard. Ce n’etait
qu’un renard semblable a cent mille autres. Mais j’en ai fait mon
ami, et il est maintenant unique au monde.
Et les roses etaient genees.
-Vous etes belles mais vous etes vides, leur dit-il encore. On ne
peut pas mourir pour vous. Bien sur, ma rose a moi, un passant
ordinaire croirait qu’elle vous ressemble. Mais a elle seule elle
est plus importante que vous toutes, puisque c’est elle que j’ai
arrosee. Puisque c’est elle que j’ai abritee par le paravent.
Puisque c’est elle dont j’ai tue les chenilles (sauf les deux ou
trois pour les papillons). Puisque c’est elle que j’ai ecoutee se
plaindre, ou se vanter, ou meme quelquefois se taire. Puisque c’est
ma rose.
Et il revint vers le renard :
-Adieu, dit-il…
-Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est tres simple : on ne
voit bien qu’avec le coeur. L’essentiel est invisible pour les
yeux.
-L’essentiel est invisible pour les yeux, repeta le petit prince,
afin de se souvenir.
-C’est le temps que tu a perdu pour ta rose qui fait ta rose si
importante.
-C’est le temps que j’ai perdu pour ma rose… fit le petit prince,
afin de se souvenir.
-Les hommes on oublie cette verite, dit le renard. Mais tu ne dois
pas l’oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as
apprivoise. Tu es responsable de ta rose…
-Je suis responsable de ma rose… repeta le petit prince, afin de se
souvenir.
有一年,有一個寫字很美很美的學生在畢業前夕跟 YV 說:「我就是妳馴服的那一隻狐狸。」
YV 認為這就是一個老師一生所能接受的最大榮耀。
Le Petit Prince
CHAPITRE XXI
C’est alors qu’apparut le renard.
-Bonjour, dit le renard.
-Bonjour, repondit poliment le petit prince, qui se tourna mais ne
vit rien.
-Je suis la, dit la voix, sous le pommier.
-Qui es-tu? dit le petit prince. Tu es bien joli…
-Je suis un renard, dit le renard.
-Viens jouer avec moi, lui proposa le petit prince. Je suis
tellement triste…
-Je ne puis pas jouer avec toi, dit le renard. Je ne suis pas
apprivoise
-Ah! Pardon, fit le petit prince.
Mais apres reflexion, il ajouta :
-Qu’est-ce que signifie ”apprivoiser”?
-Tu n’es pas d’ici, dit le renard, que cherches-tu?
-Je cherche les hommes, dit le petit prince.Qu’est-ce que
signifie ”apprivoiser”?
-Les hommes, dit le renard, ils ont des fusils et ils chassent.
C’est bien genant! Il elevent aussi des poules. C’est leur seul
interet. Tu cherches des poules?
-Non, dit le petit prince. Je cherche des amis.Qu’est-ce que
signifie ”apprivoiser”?
-C’est une chose trop oubliee, dit le renard. Ca signifie ”Creer
des liens…”
-Creer des liens?
-Bien sur,dit le renard. Tu n’es encore pour moi qu’un petit
garcon tout semblable a cent mille petits garcons. Et je n’ai pas
besoin de toi. Et tu n’a pas besoin de moi non plus. Je ne suis
pour toi qu’un renard semblable a cent mille renards. Mais, si tu
m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour
moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde…
-Je commence a comprendre, dit le petit prince. Il y a une fleur…
je crois qu’elle m’a apprivoise…
-C’est possible, dit le renard. On voit sur la Terre toutes sortes
de choses…
-Oh! ce n’est pas sur la Terre, dit le petit prince. Le renard
parut tres intrigue :
-Sur une autre planete ?
-Oui.
-Il y a des chasseurs sur cette planete-la ?
-Non.
-Ca, c’est interessant! Et des poules ?
-Non.
-Rien n’est parfait, soupira le renard.
Mais le renard revint a son idee :
-Ma vie est monotone. Je chasse les poules, les hommes me chassent.
Toutes les poules se ressemblent, et tous les hommes se ressemblent.
Je m’ennuie donc un peu. Mais si tu m’apprivoises, ma vie sera
comme ensoleillee. Je connaitrai un bruit de pas qui sera different
de tous les autres. Les autres pas me font rentrer sous terre. Le
tien m’appelera hors du terrier, comme une musique. Et puis
regarde! Tu vois, la-bas, les champs de ble? Je ne mange pas de
pain. Le ble pour moi est inutile. Les champs de ble ne me
rappellent rien. Et ca, c’est triste! Mais tu a des cheveux couleur
d’or. Alors ce sera merveilleux quand tu m’aura apprivoise! Le
ble, qui est dore, me fera souvenir de toi. Et j’aimerai le bruit
du vent dans le ble…
Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince :
-S’il te plait… apprivoise-moi! dit-il.
-Je veux bien, repondit le petit prince, mais je n’ai pas beaucoup
de temps. J’ai des amis a decouvrir et beaucoup de choses a
connaitre.
-On ne connait que les choses que l’on apprivoise, dit le renard.
Les hommes n’ont plus le temps de rien connaitre. Il achetent des
choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n’existe
point de marchands d’amis, les hommes n’ont plus d’amis. Si tu
veux un ami, apprivoise-moi!
-Que faut-il faire? dit le petit prince.
-Il faut etre tres patient, repondit le renard. Tu t’assoiras d’
abord un peu loin de moi, comme ca, dans l’herbe. Je te regarderai
du coin de l’oeil et tu ne diras rien. Le langage est source de
malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t’asseoir un peu plus
pres…
Le lendemain revint le petit prince.
-Il eut mieux valu revenir a la meme heure, dit le renard. Si tu
viens, par exemple, a quatre heures de l’apres-midi, des trois
heures je commencerai d’etre heureux. Plus l’heure avancera, plus
je me sentirai heureux. a quatre heures, deja, je m’agiterai et m’
inquieterai; je decouvrira le prix du bonheur! Mais si tu viens n’
importe quand, je ne saurai jamais a quelle heure m’habiller le
coeur… il faut des rites.
-Qu’est-ce qu’un rite? dit le petit prince.
-C’est quelque chose trop oublie, dit le renard. C’est ce qui fait
qu’un jour est different des autres jours, une heure, des autres
heures. Il y a un rite, par exemple, chez mes chasseurs. Ils dansent
le jeudi avec les filles du village. Alors le jeudi est jour
merveilleux! Je vais me promener jusqu’a la vigne. Si les chasseurs
dansaient n’importe quand, les jours se ressembleraient tous, et je
n’aurait point de vacances.
Ainsi le petit prince apprivoisa le renard. Et quand l’heure du
depart fut proche :
-Ah! dit le renard… je preurerai.
-C’est ta faute, dit le petit prince, je ne te souhaitais point de
mal, mais tu as voulu que je t’apprivoise…
-Bien sur, dit le renard.
-Mais tu vas pleurer! dit le petit prince.
-Bien sur, dit le renard.
-Alors tu n’y gagnes rien!
-J’y gagne, dit le renard, a cause de la couleur du ble.
Puis il ajouta :
-Va revoir les roses. Tu comprendras que la tienne est unique au
monde. Tu reviendras me dire adieu, et je te ferai cadeau d’un
secret.
Le petit prince s’en fut revoir les roses.
-Vous n’etes pas du tout semblables a ma rose, vous n’etes rien
encore, leur dit-il. Personne ne vous a apprivoise et vous n’avez
apprivoise personne. Vous etes comme etait mon renard. Ce n’etait
qu’un renard semblable a cent mille autres. Mais j’en ai fait mon
ami, et il est maintenant unique au monde.
Et les roses etaient genees.
-Vous etes belles mais vous etes vides, leur dit-il encore. On ne
peut pas mourir pour vous. Bien sur, ma rose a moi, un passant
ordinaire croirait qu’elle vous ressemble. Mais a elle seule elle
est plus importante que vous toutes, puisque c’est elle que j’ai
arrosee. Puisque c’est elle que j’ai abritee par le paravent.
Puisque c’est elle dont j’ai tue les chenilles (sauf les deux ou
trois pour les papillons). Puisque c’est elle que j’ai ecoutee se
plaindre, ou se vanter, ou meme quelquefois se taire. Puisque c’est
ma rose.
Et il revint vers le renard :
-Adieu, dit-il…
-Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est tres simple : on ne
voit bien qu’avec le coeur. L’essentiel est invisible pour les
yeux.
-L’essentiel est invisible pour les yeux, repeta le petit prince,
afin de se souvenir.
-C’est le temps que tu a perdu pour ta rose qui fait ta rose si
importante.
-C’est le temps que j’ai perdu pour ma rose… fit le petit prince,
afin de se souvenir.
-Les hommes on oublie cette verite, dit le renard. Mais tu ne dois
pas l’oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as
apprivoise. Tu es responsable de ta rose…
-Je suis responsable de ma rose… repeta le petit prince, afin de se
souvenir.
http://tw.youtube.com/watch?v=9QM7ZF3WhEI&feature=related
http://tw.youtube.com/watch?v=TFXaeN-muYk
Hahahaha!
2007-12-19 09:04:43
茲麗就是 chili (當然不是這兩個字)
前天發考卷喊 Chili 名字的時候本來想要鬧一下
茲麗這名子好,茲麗很好!
可是 Ding 字旁邊補了一句:我以為你要說什麼呢!
忽然覺得當老師的人不可以這樣
就把話吞掉了!
LV
2007-12-19 07:55:51
台長所說不禁讓我想到:
有一個家庭姓Awesome
女兒叫Totally
兒子叫Freaking
講完了
哈哈哈
老師想讓我大紅大紫嘛
話說因為我名字到過來諧音是荔枝
所以還有人問我弟是不是叫龍眼和葡萄..